Guy Viarre

Devant le sel

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

L'existence donc

comme un  os supplicié

qui va debout dans l'homme

en mendiant la tempête.

 

Guy Viarre avance vers une lumière, un jour brûlé, et l’impossibilité de s’y tenir. C’est la poésie d’un « cœur expulsé » sinuant entre la bête et la beauté, en lignes coupées, recoupées, découpées. Il y a des bûchers, des maisons et des chiens – des mères aussi – dans ces poèmes portés autant par le refus de céder que par l’incompréhension du chemin. L’homme est ici dépouillé, il y a quelque chose de l’existence jetée par terre, une gravité en apesanteur. Un défi qui se sait impossible, une preuve, même infirme, d’être en vie. Dans sa volonté pugnace de « jouir seulement des limites de l’être et du tapage », Guy Viarre nous livre une poésie profondément éblouie.

 

1999, 64 p., 15x21 cm, ISBN 2877041298, 16 €

Tirage de tête

22 sur Vélin d'Arches, contenant des interventions originales

de Cyril Nesci, à même les pages, signés au colophon par l'artiste. 

750 € 

 

Quelques exemplaires sur Vélin d'Arches, non numérotés,

sans œuvre.

30 €